Des jolies lèvres... ou pas avec les nouveaux rouges Clarins

Depuis que je suis bouton de fièvre free, je suis à fond dans les tests de rouge à lèvres. Il faut dire qu’après trois semaines de frustration, j’ai enfin pu m’en donner à cœur joie. Donc ne vous étonnez pas si dans les jours qui viennent c’est lèvres en folie par ici parce que j’ai testé toutes les nouveautés qui me passaient sous la main : des rouges à lèvres pigmentés aux tons plus nude, en passant par les gloss (oui, même ça, voilà ce qui arrive après une longue période d’abstinence, tu sautes sur vraiment tout).

Ma première étape : deux nouveaux Jolis Rouges de Clarins faisant partie de la collection printanière Colour Breeze. Un rose un peu Barbie et un corail punchy. Tout du moins au premier regard. Car avec ces deux rouges à lèvres, les apparences se sont révélées trompeuses. Quand j’ai découvert ces deux-là, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ces couleurs apparemment vitaminées. C’était tout ce dont j’avais envie, un avant-goût bienvenu de printemps. Mais une fois appliqués, ça n’a pas été tout à fait la même histoire.

J’ai commencé par tester le corail. Je m’attendais, vu sa couleur, à avoir une teinte un peu flashy mais il s’est révélé tout en transparence. Normal, ma tête de linotte avait encore fait des siennes. En fait, il y a deux gammes de Jolis Rouges, les classiques qui sont de vrais rouges à lèvres bien pigmentés et les Brillants qui eux laissent juste un voile de couleur sur les lèvres. Alors que le rose est un classique, celui-ci est un brillant : le Joli Rouge Brillant 16 Pink Coral pour être précise. J’aurais peut-être dû m’en douter vu que la base de l’un est rouge et l’autre transparente. Encore une fois, ça m’apprendra à tester un produit sans lire l’étiquette d’abord. Il faut dire que la première chose que je regarde dans un rouge à lèvres, c’est la couleur et là j’avais tellement hâte de porter ce beau orange que je n’ai même pas fait attention aux détails. M’enfin une fois que j’ai réalisé que le problème venait de moi et non pas du rouge à lèvres en lui-même, j’ai enfin pu apprécier sa couleur à sa juste valeur.

Certes, elle n’est absolument pas flashy, elle reste même très discrète mais elle vitamine tout de même les lèvres. Elle est parfaite pour celles qui veulent un peu de peps sans en faire trop ou qui ont peur de passer au vrai orange. En plus, comme on est plutôt dans un orange rosé (un corail quoi), c’est moins difficile à porter qu’un vrai orange. Evidemment, comme ce n’est pas un rouge pigmenté mais un fini shiny (mais pas glossy), la tenue est moins bonne. Mais elle est tout à fait correcte. Et sa texture glisse bien sur les lèvres. Seul bémol, comme vous pouvez le voir sur la photo, si vous avez des restes de lèvres gercées, la matière va accrocher et marquer. Mais sinon, il est très confortable, agréable à porter et, après ma fausse déception initiale, je l’ai totalement adopté. Il sera parfait pour ce printemps-été quand j’aurais envie d’être peu maquillée (oui, ça m’arrive, c’est rare mais en été j’ai des petites crises).

Deuxième rouge, un vrai cette fois, le Joli Rouge 735 Baby Pink. Ah, un rose bébé, un rose un peu poupée, j’adore ! Je me faisais donc une joie de l’essayer. Pour moi, c’était certain, ça allait être coup de foudre au premier test. Quelle ne fut pas ma déception. Je n’ai pas du tout accroché, au contraire. J’exagère un peu mais ça a plutôt été horreur au premier regard. En rouge à lèvres, j’adore le rose, tous les types de roses. Enfin, presque, il faut qu’ils soient toujours au moins un ton au-dessus de la couleur de mes lèvres. Qu’ils soient flashy ou classiques, c’est la condition sine qua none. Ou alors, parce que je ne suis pas non plus une intégriste du rouge à lèvres, de la même couleur que mes lèvres. Dans ces cas-là, je n’ai pas le côté bonne mine et bouche mordue que j’aime tant, c’est plus naturel mais ça me va quand même au teint. Je pensais que celui-ci remplissait les conditions vu sa couleur dans le tube. Mais pas du tout.

Une fois appliqué sur mes lèvres, il s’est révélé bien plus clair que son nom ne le laissait imaginer. Et pas du tout flashy en plus. Enfin si, il flashe mais il n’est pas flashy. Sur moi, il me blanchit les lèvres et ce n’est ni naturel ni joli. Cette teinte n’est pas du tout faite pour moi, elle me plombe le teint. Je n’ai pas non plus adhéré à son côté shimmer un peu glacé qui lui donne limite des reflets argentés. Et, en plus d’être trop clair (trop robot ?), j’ai aussi tiqué sur le fait qu’on voit la matière une fois posé. Enfin, c’est l’impression que j’avais quand je le regardais. J’avais beau estomper avec le doigt, j’avais toujours cette impression que la couleur n’était pas régulière.

(première photo : lumière naturel intérieur, photo 2 : flash, photo 3 : lumière naturelle extérieure)

Mis à part pour les teintes flashy (rouge, orange et fuchsia quasi exclusivement), j’aime que la couleur de mes rouges à lèvres se fasse oublier, qu’elle ne crie pas « je suis maquillée » mais donne l’impression que les lèvres sont naturellement comme ça. Cette teinte fait trop artificiel à mon goût. Impossible avec elle de dire « non, non, c’est juste moi ». Comme vous l’aurez compris, je ne suis donc pas fan. Là, je vois ce rose sur les photos de mes lèvres et je ne l’aime pas mais je l’aime encore moi en full face. Comme toujours, pas de photo du visage entier mais croyez moi, c’était pas ça du tout. Pour une fois, j’ai même fait une entorse à mes règles de testing, je n’ai pas pu le porter toute la journée. Après un dernier regard dans un miroir, j’ai fait table rase sur mes lèvres. Peut-être que sur une blonde, ce serait plus joli. Mais là, ce rose était un peu trop bimbo pour moi. Et comme je n’aspire pas à être la prochaine Kim Kardashian, je resterai fidèle à mes roses bonne mine. Point de bébé, plutôt du bonbon pour moi.