Petit carton rouge pour OPI : c'est beau, mais est-ce que ça suffit ?

En vraie vernista, j’ai fêté l’arrivée du printemps avec la pose d’un vernis plein de bonne humeur. Je vous ai déjà parlé et montré à plusieurs reprises des teintes de la collection Holland de OPI. Mais comme j’ai un peu l’esprit contradictoire, je n’avais pas commencé par essayer les teintes qui me plaisaient le plus (comme toute personne normale qui se serait jetée dessus). Non, moi, j’explorais un peu la collection avant pour voir. Il faut dire que les trois teintes sur lesquelles j’avais flashé au premier regards étaient les teintes flashy et même si elles m’attiraient bien, je n’étais pas encore d’humeur quand il faisait 5 degré dehors. Mais maintenant que le soleil est revenu, j’ai enfin fait péter la couleur.

J’ai commencé par la plus soft d’entre elles : Red Lights Ahead… Where ?, un rouge certes pétant et vitaminé mais que je ne mettrais pas forcément dans la catégorie flashy d’ailleurs. Certes, il pulse bien mais ça reste du rouge donc assez portable. Il est juste plus printanier, plus solaire, et convient parfaitement au retour des beaux jours. Tu l’as compris donc, j’adore la couleur. Elle me met de bonne humeur et est très facile à porter. Parfait quand tu veux un vernis qui pétille mais que tu ne peux pas forcément te permettre des couleurs un peu folles. Mais même si j’adore la couleur (ou peut-être parce que j’adore la couleur), ce vernis m’a un peu déçue.

Peut-être aussi parce que j’aime tellement OPI et je m’attends toujours à avoir du top en qualité que dès qu’on n’est plus dans la moyenne haute, je suis déçue. Oui, j’en attends plus de la marque que d’autres (bon, ça a aussi rapport à l’échelle du prix, hein, faut pas se leurrer, même si j’ai la chance de les avoir for free). Et donc celui-ci, niveau performance, c’était pas tout à fait ça. Oh, j’ai connu pire, des OPI assez catastrophiques. Celui-ci je ne le mettrais quand même pas dans la mini liste des OPI ratés, mais c’est un OPI moyen j’ai envie de dire. Niveau application, ça allait à peu près même si j’ai l’impression qu’il n’est pas totalement opaque de partout. J’ai l’impression que ça manque d’uniformité à la racine. Mais à la limite, il faut presque un microscope pour le voir donc j’aurais pu faire avec. Et peut-être même maîtriser le truc en m’appliquant sur la pose (encore une fois faite à la va-vite quasi dans le noir).

Mais petite réclamation sur la tenue. Alors qu’en général, avec un OPI, tu es tranquille pour au moins 5 jours sans accrocs (et encore c’est une moyenne basse), parfois même sans avoir mis de top coat par-dessus, celui-ci a commencé à montrer des faiblesses presque tout de suite. J’ai d’abord eu de mini accrocs sur le bout des ongles (mais là encore si petits que je pouvais faire avec) et puis deux jours après la pose, j’ai perdu un gros bout sur l’ongle droit, qui est devenu encore plus gros le lendemain. Pour la peine, je vous ai fait une petite photo. Et pourtant, cette fois-ci, j’avais posé mon top coat le soir même de la manucure. Alors bizarrement aussi, tous les accrocs se situent sur la main droite. Sur la main gauche, celle prise en photo, comme vous pouvez le voir, il n’y en a pas (ou presque). Mais il y a quand même une grosse usure au bout de certains doigts. Sachant que j’ai posé le vernis lundi soir et pris les photos aujourd’hui midi, donc même pas quatre jours pleins après. C’est un peu short pour être aussi usé je trouve.

Comme j’aime bien la couleur, je me connais, je vais quand même pas mal l’utiliser, mais peut-être plus sur les pieds que sur les mains. Sur mes petons, mes vernis tiennent toujours un peu plus longtemps. Nan, parce qu’autant pour certaines un vernis qui tient pas longtemps, c’est pas grave puisqu’elles changent de couleur très souvent, pour moi, c’est presque un deal breaker. La paresseuse que je suis aime les vernis qui lui tiennent la semaine, ça lui fait moins de boulot !